Conformément aux objectifs de neutralité carbone du territoire des Hauts-de-Seine, la restructuration du Cervin a été privilégiée à une démolition-reconstruction. Le projet propose à ce titre une extension. C’est un projet inclusif, avec une programmation hôtelière avec des chambres allant du 2 pièces au 4 pièces en connexion avec les commerces existants et au service des usagers. L’écriture architecturale de façade élégante et pérenne, crée une continuité avec les façades des existants. Dans la même logique, la volumétrie respecte les avoisinants, et se définie par un gabarit de R+7 en gradins ouvrant les vues sur la Seine, favorisant les vues et percées visuelle et conservant la faille vers le cœur de l’ilot. Le projet vise aussi à favoriser la nature en ville, le paysage et la biodiversité. Valoriser 1200m² d’espaces verts avec des terrasses végétalisées et des patios paysagers, se connecter à la promenade Paul Doumer au parc des berges de Seine. Une biodiversité en milieu urbain a été recréée : mise en place d’une végétation diversifiée en matière d’espèces, mais également en matière de stratification végétale (association de strates de couvre sols, d’arbustes et de strate arborée d’arbre tige en  préservant le pin existant sur la promenade). Le mode constructif choisi pour les modifications du volume bâti reflètent l’engagement d’un chantier propre, limitant les nuisances, et faisant la part belle aux matériaux biosourcés et locaux tel que le bois pour la structure et l’ossature secondaire, la pierre agrafée pour les parements de façade.