La situation du terrain inscrit le projet dans le prolongement du tissu pavillonnaire constitué sur les dernières décennies. Le niveau de densification autorisé par le PLU pouvait induire un capacitaire en rupture avec les maisons avoisinantes. Ce risque n’est pas tant un problème de volumétrie qu’un problème d’usage, en effet les logiques de vies sont différentes entre habitat collectif et individuel. C’est pour cette raison que nous proposons un projet hybride : un parc habité de 38 logements et 5 maisons. Notre parti est avant tout d’écrire un projet homogène, peu dense, où plusieurs échelles de bâti de hauteurs modérées coexistent ensemble. L’idée consiste à protéger les intimités de chaque logement, d’offrir un nouveau milieu naturel support de biodiversité et une liberté d’usage des espaces communs, avec la volonté d’une même écriture architecturale sur l’ensemble du programme. La première image de la résidence se veut ouverte sur la nature. Une écriture composée par le vide, un espace ouvert au service de la rue et du quartier. Une générosité programmatique qui transparaît dès l’espace public. À l’échelle de la parcelle, le projet prend acte du caractère des lieux, de ses atouts et ses contraintes et guide le dessin des espaces, de la rue au parc, des jardins à la place, en passant par l’intérieur des logements.